Noël 2020 : des cadeaux de créateurs

« C’est Noël : Il est grand temps de rallumer les étoiles… »

– Guillaume Appolinaire

Depuis quelques années maintenant, pour les cadeaux de Noël, on privilégie tout ce qui est seconde main et cadeau expérience. Vue l’année qu’on vient de passer, tous nos cadeaux expériences sont tombés à l’eau… Des tickets pour le cirque du Soleil et un bon cadeau pour un resto mobile dans Lyon : le wagonbar… Bref, pour cette année, on a voulu changer un peu notre fusil d’épaules et par la même occasion, aider un peu les créateurs et artisans de notre région, plutôt que le gros mazone…
Donc, depuis dimanche dernier, sur Instagram, je partage avec vous, tous les jours, en story, un créateur ou artisan que j’aime beaucoup, une belle découverte que je veux mettre en avant. Ce sont tous des créateurs de la région Auvergne Rhône Alpes, parce que c’est ma région, et qu’elle le vaut bien ! Je vous met donc ici un article qui les regroupe tous :

Pivoine et Poésie

Pivoine et Poésie est une créatrice de bougies fleuries et parfumées, entièrement faites à la main à Lyon. Elle utilise la cire de colza, car produite en Europe et les contenants sont juste magnifiques ! Vous retrouvez vraiment la nature en bougie, c’est très beau et poétique…

Legend du mohair

Aurélie dirige une ferme dans l’Ain où elle élève des chèvres angora et des moutons mérinos. Avec Legend du mohair, elle propose des bérets, des châles, écharpes, qu’elle tisse avec la propre laine. Elle propose aussi des pelotes tissées à la main avec des teintures végétales !

Jus de carotte

Caroline travaille à Vichy et propose des illustrations pour enfants (et pour les grands enfants aussi !) pleines de poésie, de tendresse et d’humour ! Ses dessins sont joyeux et montre son amour de la nature, j’adore ! Jus de carotte, c’est aussi des carnet, des cartes ensemencées, des magnets,…

Home Distillers

En Haute-Loire, deux frères se prennent pour Al Capone et distillent un super whisky, mais aussi des liqueurs, du gin et même du rhum (bon,lui il vient d’un peu plus loin…) ! Home Distillers, c’est l’Amérique en Auvergne : la classe à Dallas !

CapiLAtelier

Camille est céramiste et potière à Thiers et crée des pièces uniques toutes en douceur. Capilatelier propose des porte-savon, des assiettes, des soliflores… J’ai envie de refaire toute ma cuisine avec ses pièces… Mais ça attendra !

Ça va Barber

Des produits concoctés à Lyon, pour toutes les barbes, avec des ingrédients simples et bio, dans une démarche zéro déchet, végan et lauréats de la mention Slow Cosmétique. Bref, ça va barber, c’est le futur cadeau de Noël de mon barbu de frère !

Yonocto

Chloé façonne chaque lunette à la main, en bois, dans le Puy de Dôme. Juste la classe quoi ! Yonocto propose des lunettes, mais aussi de magnifiques petites broches… Mes prochaines lunettes de soleil, je pense…

Vous pouvez aussi aller voir l’article de l’an dernier, où je vous donnais 20 idées de cadeaux responsables pour un Noël zéro Déchet !

Soin du visage : la peau sensible

« La beauté est une énigme »

– Dostoïevski

Bonjour à toi, aujourd’hui on continue notre tour des types de peau et des routines naturelles pour en prendre soin.

Si tu te rappelles bien, on a déjà vu la peau grasse, la peau déshydratée et la peau sèche. Aujourd’hui, on se penche sur la peau sensible !

C’est parti !

La peau sensible

Qu’est-ce que c’est et comment la reconnaître ?

La peau sensible est irritable, avec des rougeurs et des démangeaisons. La peau est très fine, peu élastique et réagit excessivement à tous types de stimuli. Elle peut même présenter une érythrose, c’est à dire que les rougeurs ne sont plus passagères, mais permanentes, principalement sur les joues. Lorsque l’érythrose s’aggrave, les petits vaisseaux à la surface de la peau deviennent apparent, on appelle ça la couperose. Ce n’est ni agréable, ni esthétique, mais il y a des solutions !

Attention, point sympa : le caractère sensible peut se superposer avec n’importe quel autre type de peau ! Comme la peau déshydratée d’ailleurs. Donc si t’as vraiment pas de bol, tu peux avoir la peau grasse et sensible à tendance déshydratée ! Nice !

Pourquoi j’ai la peau sensible ?

La sensibilité de la peau est due à une circulation sanguine défaillante. C’est à dire que les vaisseaux sanguins à la surface de la peau se dilatent trop et trop rapidement, d’où l’apparition de rougeurs. Mais, à la longue, les rougeurs ne disparaissent plus (c’est l’érythrose), les vaisseaux se dilatent de plus en plus et ne reprennent plus leur dimension initiale, la rougeur est permanente.

Différents facteurs vont venir jouer sur l’apparition de ces rougeurs :

  • le climat : la peau sensible va être très réactive au soleil, à la chaleur, mais aussi au froid, au vent,…
  • les émotions fortes
  • l’alimentation : les épices ou le café vont favoriser la dilatation des vaisseaux.
  • le vieillissement : on parle de vieillissement cutané à partir de 25 ans, hein !
  • l’utilisation de certains produits cosmétiques comme les parfums, les AHA,…

Quels produits sont adaptés ?

On va chercher à apporter un maximum de confort et de protection, tout en restant très doux. Le but est de ne pas agresser la peau, donc on évite les gommages fréquents au gros sel !

L’huile d’avoine

Très riche en céramides et en stérols (des lipides naturellement présents dans l’organisme), elle va être très bien tolérée par la peau et va participer à son hydratation et au maintien de son élasticité. Elle va avoir d’étonnantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires et va calmer les démangeaisons. Sa forte teneur en oméga-6, la rend aussi nourrissante et réparatrice. Idéale donc si tu as aussi la peau sèche. Si tu te rappelle, on en avait déjà parlé dans l’article sur les peaux déshydratées, car elle va maintenir la qualité hydrique de la peau. C’est donc vraiment une huile adaptée à plein de situation. Mais, elle est à éviter si tu as la peau grasse !

L’huile de caméline

C’est vraiment l’huile idéale pour les peaux sensibles. Elle est très riche en oméga 3 et 6, qui sont des acides gras essentiels. Les omégas 3 ont la particularité d’apporter de l’élasticité à la peau, mais ils ont aussi un fort potentiel anti-inflammatoire, donc idéal pour les peaux réactives et traiter les rougeurs ! Elle contient aussi de la vitamine E, qui est un antioxydant naturel et des stérols qui vont avoir une action réparatrice. A noter qu’elle a un toucher sec, c’est à dire qu’elle pénètre immédiatement, sans regraisser, donc idéale pour les peaux grasses !

Attention, elle est très sensible à l’oxydation, donc à ne pas garder plus de 3 mois et conserver au réfrigérateur.

L’huile de framboise

Tout comme sa copine l’huile de caméline, elle a une forte teneur en oméga 3 et 6, en vitamine E et phytostérols. Mais elle est aussi riche en caroténoïdes (ce qui lui donne sa jolie couleur), un puissant anti-radicalaire (le radicaux libres, c’est le truc qui fait vieillir tes cellules plus vite) ce qui en fait l’alliée des peaux vieillissante !

Quels soins pour ma peau sensible ?

Pour nettoyer

La peau sensible va avoir besoin de soins quotidiens, mais tout en douceur ! On peut la nettoyer un soir sur deux avec un savon saponifié à froid surgras. Le reste du temps et le matin, on va plutôt favoriser une lotion ou un hydrolat spécifique, comme l’hydrolat de camomille romaine ou de fleur d’oranger. On peut aussi utiliser un liniment oléo-calcaire (le même que celui pour les fesses de bébé) pour un démaquillage et nettoyage en douceur !

En soin hebdomadaire

On va éviter le gommage régulier pour ne pas sensibiliser encore plus la peau. Donc on opter pour la formule mensuelle, avec des grains très doux, comme la poudre d’amande, mélangée à un peu d’huile végétale ou encore à du gel d’aloé véra.

Pour le masque, on peut partir sur un masque par semaine, avec des actifs apaisants, tels que le miel. Donc tu peux te faire une petite tartine de miel et en profiter pour t’en appliquer sur le visage avec une touche d’huile et tu laisses poser pendant 10 minutes !

Et voilà pour les soins des peaux sensibles ! Et toi, t’as des astuces ?

Lecture : quels livres pour se lancer ?

La lecture est un acte de création permanente

– Daniel Pennac

Bonjour, bonjour, aujourd’hui, je te propose de partir à la découverte de la littérature verte ! C’est l’occasion pour moi de te présenter un peu les livres qui m’ont plu et qui peuvent t’intéresser dans le domaine de la réduction des déchets. Quels livres pour commencer l’aventure ou pour la continuer ? Il y a une tonne de livres sur le sujet, je ne prétend pas tous les connaître, mais je vais te partager ici mes coups de cœur !

« Zéro déchet » de Béa Johnson

Béa Johnson est une française installée aux États-Unis avec son mari Scott et leurs deux jeunes garçons. Elle s’est lancée dans une étonnante aventure : simplifier sa vie en réduisant ses déchets. Aujourd’hui, la famille Johnson n’en produit plus qu’un litre par an ! Dans ce livre, Béa nous dévoile des centaines d’astuces et de conseils pratiques pour adopter un mode de vie durable…

Comment parler de livres sur le zéro déchet sans parler de Béa Johnson ? Son livre, parut en 2013 fait office de bible dans le monde du zéro déchet ! Très agréable à lire, très complet, il t’explique comment refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter tes déchets. Elle organise ses conseils pièce par pièce, ce qui le rend facile à suivre et permet de piocher ce qui fonctionner pour toi et éliminer le reste. J’apprécie beaucoup qu’elle ait aussi l’honnêteté de parler de ses échecs et des moments où elle est allée trop loin dans le fait maison.

« Famille Zéro déchet, Ze Guide » de Bénédicte Moret et Jérémy Pichon

Réduire ses déchets pour la planète, pour sa santé, pour le porte-monnaie, c’est le moment ! Mais comment s’y prendre ? En marchant dans les pas de Jérémie et Bénédicte. Ce livre, à la fois carnet de bord pas triste, et guide pratique, vous mènera au but en vous épargnant bien des pièges !
Avec humour et autodérision, les auteurs vous proposent un plan d’action détaillé et 10 défis Zéro Déchet pour vous lancer. En s’appuyant sur leur connaissance de l’écologie, ils livrent des centaines de conseils pratiques et d’alternatives simples pour le quotidien : courses, cuisine, nettoyage, mobilier, hygiène, maquillage, vêtements, jardin, bricolage, festivités… Car les déchets sont partout !
Ce que vous allez gagner : l’amélioration de votre écobilan familial (1 poubelle de 15 L pour 1 mois), moins de toxiques et de sacrées économies. Plus le sentiment exaltant d’être acteur de sa vie, de sa santé, de créer du lien, de toucher à l’essentiel.

J’ai personnellement commencé mes lectures zéro déchet avec ce livre là. C’est un bonheur à lire. Simple et drôle, il dédramatise les ratés et facilite les avancées ! On y trouve des recettes simples à suivre, des anecdotes, des astuces,… tout ce qui est à savoir pour se lancer dans l’aventure !

« Green washing – fabriquer ses produits ménager » de Cécile Berg

Le titre un peu provocateur et très second degré renvoie au greenwashing, cette communication verte de certaines entreprises qui cache des pratiques peu écologiques. Il signe aussi le ton du livre : reprendre le pouvoir sur l’entretien de sa maison, ne plus se laisser abuser par certaines promesses d’efficacité. Savoir lire les étiquettes et analyser les compositions c’est aussi, à terme, refuser d’acheter à prix d’or les tablettes lave-vaisselle ou l’assouplissant pour le linge, si bon marché à fabriquer soi-même… Efficacité et économie sont les deux challenges de ce livre : fabriquer des produits très efficaces, avec un minimum d’ingrédients : bicarbonate de sodium, savon noir, vinaigre blanc, cire d’abeilles, huile de lin… et pour le plaisir quelques huiles essentielles.

J’ai offert ce livre à ma belle-mère quand elle a voulu se lancer et c’est une véritable pépite ! Très très complet, il est riche en astuce, en explication très complètes sur les produits et leur efficacité, en recettes en tout genre. On y apprend comment entretenir ses meubles de jardin et ses tapis, comment nettoyer son plan de travail, ses toilettes, ses chaussures de sport ou son tapis de yoga… bref, à avoir toujours avec soi !

« La famille sans supermarché » de Chloé Landriot

Une famille tente l’aventure de vivre sans supermarché, de consommer de façon « alternative », localement, tout en réduisant ses déchets.
Plus de 2 ans d’expérience transmises dans ce guide-témoignage bourré d’astuces, de bons conseils, d’adresses précieuses, de retours d’expériences positives et négatives, d’envies, d’idées, de ras-le-bol, de motivations, de joies familiales, de défis partagés… !

Bon, ben tout est dans le titre, hein ! Comment se passer de supermarché ? Avec ce livre, on se rend compte que ce n’est finalement pas si difficile, il suffit de trouver les astuces et lieux qui nous conviennent. J’ai adoré ce livre qui donne toutes les clés pour trouver les alternatives aux géants des courses à moindre coût financier et de temps.

« Se libérer du plastique » de Caroline Jones

Les 100 dernières années ont vu l’utilisation mondiale du plastique atteindre des proportions épiques. Nous sommes passés d’une société où le plastique n’existait pas du tout à une époque où chaque année nous produisons notre propre poids en plastique. L’impact dévastateur du plastique sur notre planète est clair, ainsi que la solution au problème : le supprimer. Mais avec de telles habitudes de consommation, comment y renoncer ? Se libérer du Plastique fourmille de conseils simples et pratiques pour commencer à réduire la quantité de plastique que vous utilisez et explique comment éliminer petit à petit ce matériau de votre vie. Grâce à 100 conseils faciles à suivre, ce guide sans stress et sans culpabilité vous aidera à : Commencer à supprimer le plastique simplement. Manger et boire sans utiliser de plastique. Conserver le mode de vie que vous aimez, sans plastique. Faire des courses responsables avec ingéniosité. Découvrir des moyens créatifs de supprimer le plastique de votre vie.

Un petit guide sympa, facile à lire, qui apporte tout un tas (100 si tu as bien suivi) de conseils faciles à suivre pour supprimer une grande partie du plastique utilisé au quotidien. Petit bémol, ce livre écrit par une britannique donne des informations qui sont valables parfois au Royaume-Unis, mais pas en France, donc faire attention.

Voilà pour mon petit tour des livres à avoir pour bien démarrer l’aventure ! Il y en d’autres, je te les partagerai une prochaine fois ! Et toi, quels sont ceux que tu aimes ?

La cuisine zéro déchet : le budget courses

Achetez moins, choisissez bien: c’est la maxime. Qualité, pas quantité. C’est la chose la plus écologique que vous puissiez faire.

– Vivienne Westwood

J’ai remarqué que beaucoup de monde hésite à passer au vrac / bio à cause de la facture engendré. J’en parlais un peu dans l’article sur le vrac, mais aujourd’hui, on va faire un gros focus dessus.

Tout d’abord, il faut bien garder en tête que je vais présenter ma situation et ce qu’on a mis en place pour que ça fonctionne pour nous. Peut être que pour toi, ça ne sera pas possible. Mais ça peut donner des pistes.

Voilà les questions qui reviennent le plus souvent

Ça coûte plus cher ?

Oui et non. Voilà, t’es bien avancé comme ça !

Manger bio revient cher

Oui ça coûte plus cher, surtout si tu n’as pas de potager et que tu dois acheter tout ce que tu consommes. Surtout si tu veux acheter 100% bio et que tu n’es pas végétarien. La viande, le poisson et les produits laitiers en bio coûte vraiment cher, c’est un fait. Maintenant, je pense qu’il y a des solutions adaptées à tous les budgets. Comme diminuer sa consommation de viande (ce qui en plus fait du bien à l’environnement), aller directement chez le producteur, rejoindre une AMAP ou une ruche…

Malheureusement, on vit dans un monde où on pense qu’il coûte moins cher d’acheter des produits de mauvaises qualité et hyper transformés que des produits sains. Mais ça n’a pas à faire exploser le budget global pour autant. Pour ma part, manger est un besoin vital et un plaisir. Manger sain est une nécessité. On a un seul corps pour toute notre vie. Il est vital d’en prendre soin et de faire attention à ce qu’on y met dedans. Entre les pesticides, herbicides, phtalates et tous les perturbateurs endocriniens que l’on peut retrouver dans les produits issus de l’agriculture conventionnelle et les plats industriels, l’alimentation bio devient vite une nécessité en terme de santé.

On a eu à faire des choix. On a fait le choix de rogner sur le budget shopping (merci l’occasion et le minimalisme !). On a aussi diminué le budget produits ménagers en passant au zéro déchet. Le savon de Marseille, bicarbonate, acide citrique, vinaigre blanc…. me reviennent à 25€ pour l’année.

Donc oui, ça peut revenir plus cher, mais on peut équilibrer les postes de dépenses pour ne pas exploser le budget.

Changer de façon de consommer

Mais aussi, non, ça ne revient pas plus cher. En passant au bio, vrac, zéro déchet… on change aussi de façon de consommer. Là où avant on mangeait de la viande à chaque repas, achetée sous vide au super marché, maintenant on achète chez notre boucher de quartier de la viande de qualité (mais non bio) pour deux ou trois repas pour la semaine. Le budget reste le même, la consommation a juste évoluée. Si tu deviens végétarien, ta facture baisse même.

Si tu supprimes de ton panier tous les produits industriels et suremballés, ta note diminue automatiquement. Après, il est vrai qu’étant en congé parental, j’ai aussi du temps pour cuisiner. Mon mari travaille mais la cuisine est une activité qu’on aime faire en famille donc on trouve le temps. Quand cuisiner n’est pas un plaisir, ça devient vite une corvée qu’on cherche à éviter et là, ça coûte plus cher. Comme je disais, c’est un choix à faire…

Mais il est important de garder en tête, je pense, le pourquoi du comment. Je m’explique. Manger bio, local, de saison, en vrac, n’est pas juste une lubie de bobo ou une mode à suivre. C’est sûr que si tu manges des tomates bio de supermarché en plein janvier, là on est dans de l’absurde et de l’inutile qui coûte cher. Mais garder en tête que notre façon de consommer influence notre monde est important. L’agriculture bio permet de protéger notre santé, nos sols et les pollinisateurs. Manger local et permet de protéger les producteurs et paysans de ta région, de diminuer ton impact carbone. Encore une fois, c’est un choix que l’on fait.

Manger local et de saison

Pour manger sain, bon et pas trop cher, c’est la base. Manger des tomates en janvier, c’est une hérésie. Elles peuvent être bio, mais déjà ça te coûtera une blinde, elles viendront de perpète-les-oies, elles n’ont aucun goût et aucun intérêt nutritionnel et auront consommées une tonne d’eau et d’énergie.

Suivre les saisons te permet de diminuer grandement ton budget. Manger local t’oblige à chercher des petits producteurs à côté de chez toi. En se fournissant directement chez le producteur, tu diminues de 10% le montant de ton ticket de caisse. Au moins.

Quel est mon budget ?

Le budget courses oscille entre 350 et 480€ suivant les mois. Nous sommes deux adultes et un enfant (on ne comptera pas numerobis qui est allaité). Soit une moyenne de 140 repas par mois. Sachant qu’on vit en appartement et que nous n’avons pas de jardin… ( À mon grand désespoir…)

Je me suis amusée à faire le détail des courses de janvier pour voir ce que ça donne :

  • Biocoop : 290€ => gros poste de dépense en janvier car on a refait les stocks de vrac qui étaient à vide (pâtes, riz, amandes, noisettes, huiles, chocolat, miel, semoule, polenta, savon mains, flocons d’avoine) et les gros volumes (sucre et farine par 5kg et packs de lait).
  • Boucher : 50€
  • Fromager : 45€
  • Maraicher : 80€ => produits locaux bio ou agriculture raisonnée : fruits, légumes et quinoa, lentilles, haricots rouges et oeufs.
  • TOTAL : 465€

Alors oui, 465€ pour 3 personnes, c’est un budget. Mais si on ramène au nombre de repas pris dans le mois (144 en tout), ça nous revient à 3,22€ par repas par personne. Pour du bio, local et vrac, je trouve qu’on s’en sort pas si mal…

On pourrait d’ailleurs réduire considérablement le budget si je faisais mes menus en fonction de ce que j’ai dans mes placards plutôt que de faire mes menus et acheter ensuite… Ca, c’est le point qu’il faut encore que j’améliore pour optimiser le budget.

Comme je te le disais, tout est question de choix !

Où aller ?

Alors là ça va grandement dépendre de ton lieu d’habitation ! Mais il y a plein de solutions. Déjà, tu as les traditionnelles Biocoop, Vie Claire, Satoriz, Comptoir de la Bio,… Si tu as de la chance, tu as une épicerie spécialisée dans le vrac près de chez toi. Autrement, je te proposes plusieurs alternatives.

AMAP

Qu’est-ce qu’une AMAP ? « Les AMAP – Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne – sont destinées à favoriser l’agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l’agro-industrie. Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance. Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le paysan met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires, ce qui constitue leur panier. Le contenu de ce dernier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d’échanger les produits entre eux selon ses préférences.
Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d’importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l’autre cas, ce peut être jusqu’à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d’une part très valorisant pour le paysan, et d’autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production. »

Tu trouveras toutes les informations et les AMAP près de chez toi sur le site reseau-amap.org.

La ruche qui dit oui

La ruche te permet de découvrir les produits fermiers de ta région. Tu cuisines des produits frais toute l’année, au rythme des saisons. Tu achètes ce que tu veux, quand tu le veux, sans engagement. Tes achats rémunèrent justement les Producteurs. Tu passes ta commande en ligne, dans la ruche la plus près de chez toi, et tu vas la récupérer le jour indiqué. Pratique, rapide, local et de saison !

Trouver un producteur près de chez toi

Mon producteur

Mon-Producteur.com te permet de trouver les producteurs près de chez toi et où leurs produits sont distribués. Tu peux faire ta recherche par lieux, par produits ou par mode de distribution.

Ce projet est né en 2010 avec la volonté de valoriser les producteurs et de faciliter une consommation locale et responsable :

  • Valoriser les produits nécessitant moins de transport
  • Découvrir des produits délaissés par les grandes surfaces
  • Valoriser les produits de saisons, le respect du cycle naturel
  • Valoriser le contact humain, les conseils
  • Le tout avec un meilleur rapport qualité/prix

Acheter à la source

Acheter à la source est un annuaire des différents producteurs près de chez toi ! Tu peux faire des recherches par lieux ou par produits.

Vrac’n’Roll

Vrac’n’Roll est un service de vrac en ligne, qui livre partout en France dans des points relais et dans des contenants consignés. Parce que oui, trouver du vrac bio quand on n’habite pas en ville, c’est pas toujours évident ! Et pour ceux qui habitent sur Lyon, vous pouvez aller chercher votre commande directement dans leur entrepôt à Villeurbanne !

Pour les Lyonnais ou sa région

  • Maréchal fraîcheur : Ce sont des paniers de fruits et légumes (maintenant il y a aussi une grande part d’épicerie sucrée et salée) que l’on peut commander par internet. C’est sans engagements, on est livré dans un point relais un peu partout dans la région lyonnaise. Les produits sont locaux et de saisons, bio ou en agriculture raisonnée. On commande chez eux depuis près de trois ans et c’est toujours un plaisir de manger des produits bons et récoltés 24 à 48h avant d’arriver dans mon assiette !
  • Gayet blad : La famille Gayet élève des vaches Limousines en agriculture bio depuis 1999. Ils proposent maintenant une boutique en ligne : BLAD (Bio Local à Domicile) où on peut trouver de la viande, mais aussi des produits laitiers, des fruits, légumes, farines, épicerie salée et sucrée. La livraison (à partir de 50€ d’achat) est offerte et se fait tous les mercredis ou jeudis, directement au domicile dans toute la région lyonnaise. Et c’est sans engagement !
  • Le Berger des Dombes : C’est un magasin à la ferme de produits locaux et bio. Les produits sont super (ont les a testés !) et on peut même se promener sur le domaine. Les volailles sont en liberté dans la ferme, les brebis aussi. C’est un bon moment à passer avec les enfants. Et vous pouvez aussi déguster leurs super produits le premier dimanche de chaque mois dans leur ferme auberge !

J’espère que cet article t’aura aidé à faire le point sur le budget alloué aux courses en bio et zéro déchet. Si tu as d’autres adresses, n’hésites pas à les partager en commentaires !

La salle de bain zéro déchet : les brosses à dents

“On doit mille fois plus estimer une dent qu’un diamant.”

– proverbe espagnol

Salutations ! Aujourd’hui, on parle de la salle de bain, des petites quenottes, des brosses à dents !

Un désastre écologique

Bon, le mot est peut-être un peu fort, mais pas loin… Les brosses à dents représentaient 1200t de déchets en 2007 en France (ce qui ne s’est pas arrangé entre temps hein, il ne faut pas rêver…). C’est 4,7 milliards de brosses à dents qui sont jetées chaque année dans le monde… Sachant qu’elles sont composées d’un mélange de plastiques divers, elle n’est quasiment pas recyclable. Oui oui, même si tu la met dans la poubelle de recyclage, elle finira enfouie, brûlée ou dans l’océan…

Du coup, sachant cela, on peut se demander comment changer les choses ? Autant on peut arrêter d’acheter des crèmes pour le visage, des plats industriels ou des vêtements neufs, autant on ne peut pas se passer de brosses à dents ou en acheter d’occasion ( y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ).

Je te propose aujourd’hui une liste non exhaustive des différentes alternatives à la brosse à dents en plastique dont on essaye de se débarrasser. Je n’ai pas la solution, chaque alternative vient avec ses avantages et inconvénients. À toi de faire le choix en fonction de ce qui est le plus important pour toi : pays d’origine, matériau de base, fin de vie, vegan ou non,… Je te présente celles que je connais, mais tu peux en trouver plein d’autres dans le merveilleux royaume d’internet. Méfie-toi cependant des prix trop bas, ils cachent souvent une piètre qualité. Méfiance aussi par rapport à certains sites si la marque n’est pas clairement identifiée. Certains sites peu scrupuleux vont surfer sur la vague verte et te vendre cher des merdouilles achetées sur Ali express…

Les différents choix

La brosse à dents en plastique à tête interchangeable

De nombreuses marques proposent maintenant des brosses à dents dont on ne change que la tête. Tu gardes le manche, ce qui permet de faire une économie de plastique de près de 90% !

L’avantage, c’est que pour beaucoup, la fabrication est française ou européenne, donc le produit n’a pas fait le tour de la Terre pour arriver chez toi. L’inconvénient, c’est que ça reste du plastique. Même si tu gardes ton manche longtemps, tu génères un déchet. Tu trouveras sur le marché des brosses à dents de ce style fabriquées aux USA (comme Vitacare, Preserve ou Bogobrush) mais je me dis que là, on cumule plastique ET fabrication à l’autre bout du monde, donc niveau impact carbone, on se pose là… Ces marques sont très bien, avec de belles éthiques et tout, mais je préfère te parler ce qui se fait plus près de chez nous,…

Bioseptyl

La brosse à dents « Edith » a un manche en bio plastique (issu de matières végétales telles que les algues ou le liège ou encore les coquilles Saint Jacques) et plastique recyclé avec sa tête interchangeable en plastique recyclé et poils en nylon bio. La fabrication est entièrement française et tu peux leur renvoyer tes têtes pour qu’ils s’occupent du recyclage (une partie est recyclée en protège tête, une autre envoyée a une société pour faire du goudron). Ce qui est sympa, c’est qu’ils proposent un système d’abonnement, comme ça, pas d’oubli !

La brosse à dents est au prix de 9.9€ et la tête interchangeable coûte 3.50€ avec une réduction de prix si on choisit l’abonnement.

Bioseptyl propose aussi une gamme de brosses à dent faites à partir de bois français :

  • Édith en forêt : Le manche est en bois de hêtre naturel, issu de forêts françaises éco-gérées. On reste sur la tête interchangeable. Elle coûte 22€.
  • Dubois : La brosse est entièrement en bois de hêtre. En fin de vie, on coupe la tête qui va à la poubelle et on composte le manche. On la trouve à 5.40€

Lamazuna

La marque propose une brosse à dents dont le manche est en bio plastique à 70% (issu du ricin) et le socle de la tête en ABS (un type de plastique facilement recyclable). Il y a juste à changer la tête tous les trois mois. La fabrication du manche se fait en France et celle du socle en Italie. Tu peux aussi renvoyer les têtes à Lamazuna pour qu’ils les recyclent.

La brosse coûte 5.9€ et le lot de 3 têtes coûte 7.9€

Yaweco

C’est une marque allemande qui fabrique ses produits dans la forêt noire. Comme ses copines, le manche est en plastique et il suffit de déclipser la tête (en bioplastique) pour la changer. Les poils de la tête sont soit en nylon de ricin, soit en soie de porcs (originaire de Chine). Pour avoir déjà utilisé celle avec les poils en nylon, elle est vraiment pas mal et le manche solide dans le temps.

On la trouve en magasin bio à 3.5€ et le lot de 4 recharges à 4.20€.

Les brosses à dents en bambou

Pour les brosses à dents, quand on parle de bambou, normalement on parle du bambou moso. L’avantage de ce bambou c’est qu’il pousse tout seul. C’est du véritable chiendent ! Besoin ni d’engrais, ni de pesticides, ni d’eau (enfin si quand même, mais il se contente de l’eau trouvée naturellement dans le sol, pas besoin d’arrosage) ! Et surtout, il pousse à une vitesse folle et peut atteindre les 30 mètres très rapidement. De plus, cette espèce n’est pas mangée par les pandas, donc on ne leur retire pas leur nourriture. Inconvénient : elles sont fabriquées en Asie puisque c’est là qu’il pousse ce fameux bambou.

My Boo Company

Il s’agit d’une entreprise française, basée à Nantes qui propose une brosse à dent en bambou avec des poils en nylon de ricin. En fin de vie de la brosse, tu enlèves les poils (ça c’est la partie bricolage, il faut une bonne pince pour les retirer) que tu mets à la poubelle (ils sont dans une matière recyclable, mais comme ils sont trop petit, ils ne passent pas dans la chaîne…) et tu met le manche au compost !

On la trouve à 5€ sur leur site.

La marque propose aussi une brosse à dent en bambou à tête rechargeable.

Hydrophil

Là, c’est une marque allemande qui propose le même type de brosse que my boo company : un manche en bambou et des poils en nylon de ricin. Par contre, pour la fin de vie, comme le manche est coloré, je ne sais pas si on peut le composter, rien n’est précisé sur leur site.

On peut l’acheter à partir de 3.90€

Une autre solution

La Maline

La société J’aime mes dents propose une brosse à dent dont le manche est en bois de hêtre issu de forêt durablement gérées en France et fabriqué en Bretagne. C’est une brosse à dent à tête amovible, dont le socle en bioplastique est fabriqué en Italie. Là, on a l’avantage du système de la tête amovible (on ne change que la tête et on garde le manche), sans l’inconvénient du manche en bambou qui vient de loin ou en plastique (cracra). Comme pour la Édith en forêt, mais en moins cher. J’avoue que j’attends avec impatience la sortie prochaine de cette brosse à dent pour la tester !

On pourra la trouver sur le site au prix de 14.90€ et la tête rechargeable à 4.9€.

Le Siwak

Le bâton de siwak est connu depuis l’antiquité pour l’hygiène bucco-dentaire. Il s’agit d’une branche ou de la racine d’un arbre, le Salvadora persica. Il faut mâcher le bâton jusqu’à ce qu’il s’assouplisse, puis on se frotte les dents avec les fibres mouillées. Ça parait pas comme ça, mais le siwak a des propriétés antibactériennes, il va purifier et nettoyer et sa richesse en sels minéraux va permettre d’apaiser et protéger les gencives sensibles. L’OMS recommande même son usage dans les régions n’ayant pas accès aux brosses à dents « classiques ».

J’espère que ce petit tour des alternatives à la traditionnelle brosse en plastique t’a plu et t’a aidé à trouver ton bonheur ! Si tu en connais d’autres, partages en commentaire !

soins du visage – la peau grasse

Pensée d’avril – Ce qui fait la beauté d’un rosier fait la laideur d’une femme, avoir beaucoup de boutons.

– Victor Hugo

Bonjour à toi et bonne année ! Je n’ai pas été très présente sur le blog récemment, mais l’arrivée de Numerobis et l’organisation à revoir avec deux enfants en bas âge m’a demandé du temps !

Donc aujourd’hui, je voulais commencer l’année avec la suite du sujet sur les différents types de peau. Tu peux retrouver l’article sur la peau déshydratée ici et celui sur la peau sèche .

La peau grasse

Qu’est-ce que c’est et comment la reconnaître ?

La peau grasse est due à une abondante sécrétion de sébum à la surface cutanée, on appelle ça, la séborhée. La peau va être huileuse, brillante et épaisse avec une tendance aux boutons, petits kystes blancs et points noirs. Ceci dit, la peau grasse n’empêche pas d’avoir aussi la peau déshydratée ou sensible. Tu peux donc avoir en plus des tiraillements ou démangeaisons ou encore des rougeurs. Joie !

Pourquoi j’ai la peau grasse ?

En général, la peau grasse vient d’un déséquilibre hormonal. Les androgènes étant trop présentes, les glandes sébacées sont sur-stimulées et produisent trop de sébum. Les adolescents, les jeunes adultes et les femmes ménopausées sont les plus touchées, car les secrétions hormonales sont les plus importantes. Cependant, tu peux avoir la peau grasse toute ta vie, parfois, on a juste des glandes sébacées un peu trop zélées !

Quelle est la différence entre peau grasse et peau acnéique ?

L’acné est une maladie de peau causée par une bactérie, la Propionibacterium acnes. La peau grasse cause un excès de sébum et un épaississement de la peau qui va boucher le conduit des glandes sébacées. C’est là que la bactérie va se développer.

Donc la peau grasse n’est pas forcément acnéique et l’acné ne se retrouve pas que chez les adolescents, même si c’est plus fréquent.

De plus, l’acné n’a rien à voir avec un manque d’hygiène de la peau et n’a aucun lien avec la consommation de charcuterie, chocolat ou autre…

Quels produits sont adaptés ?

De part la nature de la peau grasse, utiliser une huile peut être compliqué. Il existe des huiles au toucher sec, ne graissant pas la peau, mais elles ne vont pas forcément réguler le sébum de façon efficace. De même il existe des huiles très puissantes et vraiment purifiantes, mais à ne pas utiliser seules (car trop puissantes et efficaces). Je vais donc te proposer ici plutôt des synergies d’huiles.

Huile de Jojoba + huile de nigelle

L’huile de jojoba est riche en acide gadoleique dont la composition, très proche du sébum humain, permet une excellente pénétration dans la peau sans graisser. On retrouve aussi de l’acide erucique qui va apporter à cette huile son pouvoir émollient (c’est à dire que celle va adoucir et assouplir les couches superficielles de la peau). Elle va donc permettre un désépaississement de la peau sans la regraisser.

L’huile de nigelle contient de l’huile essentielle de nigelle, qui a des propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires, ce qui lui confère une action purifiante et évite la formation de boutons. Cette huile est très puissante et ne doit pas être utilisée seule ou par une femme enceinte.

Tu pourras faire un mélange à hauteur de 30% avec ton huile de jojoba. Par exemple, pour 100ml de préparation : 70ml d’huile de jojoba + 30ml d’huile de nigelle. Pour une action encore plus purifiante (dans le cas de boutons récalcitrants par exemple), tu peux ajouter quelques gouttes (10 maximum) d’huile essentielle de tea tree ou de palmarosa.

Huile de noisette + huile de baie de laurier

L’huile de noisette, riche en acide palmitique et stéarique va avoir, comme sa copine l’huile de Jojoba, des propriétés émollientes et un toucher sec très intéressant pour les peaux grasses.

L’huile de baie de laurier, riche en acide oléique et linoléique va être à la fois assainissante, désincrustante, purifiante et astringente, mais aussi réparatrice et apaisante. Parfaite pour les cas de peau grasse couplée à de l’acné. Par contre, comme pour l’huile de nigelle, elle ne s’utilise pas pure.

Il faudra la coupler avec une autre huile, à hauteur de 40%. Tu pourras donc faire un mélange pour 100ml de produit fini : 40ml d’huile de baie de laurier et 60ml d’huile de noisette.

Quels soins pour ma peau sèche ?

Pour nettoyer

On va nettoyer la peau matin et soir avec un savon doux pour éviter l’accumulation de peaux mortes, poussières et particules fines qui risqueraient de favoriser l’obstruction des glandes sébacées. On peut aussi utiliser un hydrolat, type lavande ou romarin pour leur pouvoir astringent et purifiant.

En soin hebdomadaire

Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas parce qu’on a la peau grasse qu’il faut faire des gommages tous les jours. Au contraire. Si on irrite trop la peau, elle va vouloir se défendre. Et pour se défendre, elle va secréter plus de sébum et s’épaissir. Tu vois le problème ? Donc on reste sur un gommage par semaine. Tout en restant doux. On ne frotte pas fort, juste des petits mouvements circulaires, sans appuyer, pendant 3-4 minutes, puis on rince à l’eau tiède.

Le miel étant un excellent antibactérien et anti-inflammatoire, tu peux te faire un gommage en le mélangeant avec un peu de sucre. tu peux après le laisser poser un peu. 9a colle un peu, on va pas se mentir, mais ça fait vraiment beaucoup de bien à la peau !

Autre que le masque au miel dont je viens de te parler, on peut faire un masque à l’argile. Verte ou blanche pour les peau grasses. Mélangée avec de l’eau ou de l’hydrolat, il suffit de l’appliquer en couche épaisse sur tout le visage (en évitant le contour des yeux) et de la laisser poser et sécher. Une fois que tu ne peux plus bouger la peau de ton visage, c’est qu’elle est complètement sèche, tu peux la rincer. Personnellement, je préfère l’argile blanche à la verte car elle est moins forte et va moins assécher la peau, tout en la purifiant quand même. Maintenant, c’est mon ressenti et les deux sont quand même très bien.

Voilà pour le soin de la peau grasse, essaies un peu et viens me parler du résultat ! Et toi, tu as des astuces pour la peau grasse ?