
« L’une des premières conditions du bonheur est que la relation entre l’homme et la nature ne soit pas brisée »
Léon Tolstoï
Bonjour à toi cher lecteur ! Je n’étais pas venue remplir le blog depuis les petits gnomes de Noël, alors bonne année et bonne santé ! Un peu en retard, il est vrai, mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que jamais ? En tout cas je te souhaite de profiter de ton année, de profiter des gens que tu aimes, de faire ce que tu aimes et d’aimer ce que tu fais !
Aujourd’hui, je voulais te parler des limites planétaires. On ne va pas parler des bords du monde, même si tout le monde sait que la Terre est plate (non ?) et que par conséquent elle a des bords, comme une pizza !
Bref, non, les limites planétaires, c’est plus en rapport avec l’écologie, ce qui est quand même plus logique ici, tu ne trouves pas ? Récemment, on a atteint la 5ème limite planétaire. Et c’est pas une bonne chose. Vraiment. Mais il faudrait peut-être faire le point sur ce que c’est que ce machin non ?
Qu’est ce que les limites planétaires ?
D’après le site notre-environnement.gouv.fr, « le concept des limites planétaires définit un espace de développement sûr et juste pour l’humanité, fondé actuellement sur neuf processus biophysiques qui, ensemble, régulent la stabilité de la planète ». Avec ça, t’es bien avancé Jacques !
Concrètement, un tas de scientifiques se sont réunis et ont réfléchi à ce qui permettait de « bien-vivre » sur la planète. Quels processus, quels éléments permettent la vie sur Terre telle qu’on la connaît ?
De ces réflexions, est né le concept des limites planétaires, ces 9 frontières que l’on ne doit pas franchir pour garantir l’amélioration (ou la continuité) des conditions de vie sur Terre ainsi que le respect de la biosphère.
Quelles sont ces 9 limites ?
L’acidification des océans
L’océan est ce qu’on appelle un puits de carbone. Ça signifie qu’il absorbe une grosse quantité du carbone que nous émettons (1/4 pour être exacte). Sauf que quand l’océan dissout le carbone qu’il absorbe, ça l’acidifie. Et comme la base de la chaîne alimentaire marine, c’est zooplancton et phytoplancton et que ceux ci sont formés avec du calcaire, ben un océan acide, ça fonctionne pas bien ! Et ça impacte du coup tout la biodiversité marine, et par extension toutes les populations qui vivent de la pêche…
La diminution de l’ozone atmosphérique
On a tous entendu parlé du trou dans la couche d’ozone ! Eh ben c’est ça ! L’utilisation de différents gaz dans les aérosols et les climatisation libéraient des molécules composées de chlore, qui, une fois dans la stratosphère détruise l’ozone : d’où le trou de la couche d’ozone !
Introduction d’identités nouvelles dans la biosphère
La pollution chimique ! Plastiques, métaux lourds, antibiotiques, déchets en tout genre se retrouvent la nature et polluent les sols, les rivières, les océans et la santé humaine

Les ressources en eau douce
Les pénuries d’eau et les sécheresses sont déjà présentes dans de nombreux pays, mais cela va s’accentuer avec le changement climatique. De plus, les différentes pollutions chimiques dans les cours d’eau impactent de plus en plus l’accès à l’eau potable.
Le réchauffement climatique
Les activités humaines émettent trop de Co2, ce qui entraîne une augmentation de l’effet de serre et une augmentation de la température moyenne sur la planète, avec des effet divers sur la température des océans, la fonte de glaciers et la montée des eaux, mais aussi sur l’intensité des sécheresses, des crues et divers catastrophe naturelles.
L’érosion de la biodiversité
La surexploitation, la destruction des habitats naturels, le changement climatique et la pollution sont les facteurs à l’origine de la 6eme inxtinction de masse que l’on vit actuellement

Les aérosols dans l’atmosphère
Cette fois, aucun rapport avec les bombes aérosols, là on parle des particules fines, restant en suspension dans l’atmosphère. Elles entrainent une forte pollution de l’air et des problèmes de santé importants ainsi que des pluies acides.
Le cycle du phosphore et de l’azote
L’azote et le phosphore sont deux nutriments nécessaires au développement des végétaux, du coup on les utilise dans l’agriculture. Sauf qu’on en utilise trop, beaucoup trop… ce qui cause une eutrophisation des eaux et des sols (une mauvaise qualité en gros), mais aussi la libérations de nitrites et des gaz à effet de serre !
Le changement d’utilisation des sols
L’artificialisation des terres et la déforestation entrainent des érosions des terrains et leur dégradation générale. Ce qui menace à moyen terme les rendements agricoles et les populations par des glissements de terrain.
En en a atteint combien ?
En 2009, on avait dépassé trois limites :
– Le changement climatique : nous dépassons largement le seuil fixé entre 1,6 et 2,8 tonnes de CO2 émises par personne par an (en France, on est autour des 9.9T par personne par an) pour rester en dessous des +1.5°c.
– L’érosion de la biodiversité : on peut désormais parler de « sixième extinction de masse ».
– la perturbation du cycle de l’azote et du phosphore : la hausse du rejet de ces éléments dans l’eau perturbe de façon visible et importante océans et milieux aquatiques naturels.
En 2015, on a atteint une quatrième limite : le changement d’utilisation des sols. La surexploitation des forêts pour les transformer en terres agricoles, réduit les habitats naturels et entraîne une hausse des émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, en 2021, une cinquième limite planétaire a été atteinte : la pollution chimique et l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère. Peintures, médicaments, plastiques, métaux lourds ou pesticides, la pollution chimique est omniprésente et pollue l’ensemble de nos écosystèmes. Selon un rapport du WWF publié en 2019, une personne pourrait ingérer « en moyenne 5 grammes de plastique par semaine, ce qui correspond à l’équivalent d’une carte de crédit. »
Une note d’espoir dans tout ça ?
Une des limites planétaires qui aurait été atteinte si le concept existait à l’époque, c’est la diminution de l’ozone atmosphérique. En effet, on a tous entendu parlé du trou dans la couche d’ozone !
Et bien, bonne nouvelle, il se résorbe enfin, grâce aux mesures prises lors du protocole international de Montréal en 1987. Il aura fallu le temps, mais on y est !
Preuve s’il en est que tout n’est pas perdu et qu’en agissant, on peut encore avoir de bonnes nouvelles !
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